Le montant du capital social

Le capital d’une société représente le montant des apports réalisés par les actionnaires ou les associés d’une entreprise. Lors d’une création de société, les fondateurs doivent fixer le montant du capital social.

1. Les différents types d’apports d’un capital social 

Le capital social d’une société est constitué d’apports, qui peuvent prendre trois formes différentes : 

  • Les apports en numéraires : ces apports correspondent à toute somme d’argent. Ce dépôt doit être réalisé sur un compte au nom de la société. Une libération partielle est possible (20% pour une SARL et 50% dans une SAS) ;

  • Les apports en nature : ces apports peuvent prendre des formes diverses et variées. Ils peuvent correspondre à des apports matériels, en clientèle, sous formes de brevets et/ou de marques.

  • Les apports en industrie : ces apports désignent toute forme de travail réalisé par l’un des associés. Ces apports ne viennent pas s’ajouter à la constitution du capital social.

2. Le capital social selon le statut juridique

Pour l’ensemble des statuts juridiques, aucun montant minimum n’est prévu et exigé par la loi concernant le capital social. Il est donc possible de créer une société avec un euro symbolique. Toutefois, deux statuts juridiques ont un montant minimal. Il s’agit de la Société Anonyme (SA) et les Sociétés en Commandite par Actions (SCA) qui doit être de 37 000 euros ou 225 000 euros en cas d’offre au public de titres. Le capital social doit permettre de faire face aux premières dépenses de l’entreprise, mais il peut également servir au financement d’investissement.

3. Le capital social vis-à-vis des tiers

Le capital social peut constituer une garantie pour les partenaires de l’entreprise. Dans le cas d’un capital social faible, certaines complications peuvent apparaître : 

  • Difficultés à nouer des partenariats avec certains professionnels ;

  • Délai de paiement faible pour payer les fournisseurs ;

  • Impact négatif sur l’image de l’entreprise ;

  • Demande de garantie supplémentaire.

Lors d’une demande d’un financement bancaire, les apports personnels doivent être, au minimum, égal à 20 ou 30% du financement total. Sans cela, une réponse positive de la part des banques sera difficile.


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